Mère Teresa a dit un jour que si nous voulons changer le monde, nous devons retourner chez nous et aimer notre famille. Parce que avant de pouvoir changer le monde, nous devons commencer par changer nous-mêmes—et ensuite nous tourner vers l’extérieur. Nous devons tous prendre cela à cœur alors que nous prenons soin de notre organisation.
Nos effectifs stagnent autour de 1,2 million de membres depuis une vingtaine d’années. Nous ne connaissons aucune croissance et nous vieillissons. Trop de clubs n’ont ni les compétences ni la volonté d’avoir un impact : des clubs qui n’ont aucune idée de ce que nous accomplissons au niveau mondial, des clubs qui ne connaissent ni nos programmes ni notre Fondation, qui ne savent même pas comment s’impliquer.
Nous sommes une organisation composée de membres. Et si nous voulons être capable d’être au service de la collectivité, si nous voulons atteindre nos objectifs—nous devons prendre soin de nos membres.
Vous n’avez pas à régler tout seul tous les problèmes auxquels vos clubs font face. Vous n’êtes pas ici pour apprendre à le faire. Vous êtes ici pour réveiller au sein des présidents de club et des Rotariens de vos districts l’envie de changer, l’envie de se dépasser, l’envie d’atteindre leur plein potentiel. Votre tâche est de les motiver—et de les aider à trouver leur propre voie vers le progrès.
Pour moi, en tant que bahaméen, la mer représente quelque chose d’unique. Elle caractérise à la fois le lointain et l’union. Je vis sur la côte de l’île et de l’autre côté de la mer, à des milliers de kilomètres de là, vivent d’autres hommes. Les lieux, les nations, les langues sont différents – mais la mer est universelle.
Et ce sens de l’union, ce sens de l’inspiration, par lequel on aspire à faire de grandeschoses, si ambitieuses, est plus accessible qu’on ne pense – Insufflez à vos clubs et à vosmembres ce désir de réalisation. Cette force de faire plus, d’être plus, de créer quelquechose qui vivra pour de longues années après nous.
Comme Antoine de Saint-Exupéry l’a si bien dit, « Quand tu veux construire un bateau, ne commence pas par rassembler du bois, couper des planches et distribuer du travail, mais réveille au sein des hommes le désir de la mer grande et belle ».
Vous n’aurez pas à construire un bateau. Vous aurez à construire un monde meilleur. Et si vous voulez y parvenir, vous devrez réveiller l’âme qui sommeille en chaque Rotarien—en fonction de leurs capacités, de leur propre potentiel et du désir qui se trouve en chacun de nous.
Si vous voulez construire un monde meilleur, ne commencez pas par concevoir des actions et distribuer des tâches.
Commencez par inspirer.
En réveillant chez vos Rotariens le désir d’un monde meilleur, ils pourront le construire.